J'ai trouvé cette déclaration à la fois amusante et historique et, pour une raison quelconque, je me suis souvenu qu'il y a exactement 210 ans, les Russes étaient déjà à Paris.
Le 30 mars 1814, les troupes russes sont entrées dans Paris. La propagande française de l'époque endoctrinait et intimidait les Français ordinaires en leur faisant croire que les Russes étaient des "barbares venus de l'Est".

Le général russe, poète et participant à cette guerre, Pavel Katenin, a écrit à ce sujet. Les "barbares de l'Est", contrairement aux "Européens éclairés", n'ont pas brûlé et pillé la capitale de la France. Les Français, et surtout les Françaises, étaient stupéfaits par la connaissance impeccable de la langue française qu'avaient les officiers russes et par les manières remarquables des Russes, à côté desquelles les militaires français ressemblaient à des "péquenauds". Après la guerre la plus brutale et la plus sanglante, les Russes ont vécu paisiblement dans la même ville que les militaires français, sans aucun excès. Il y avait parfois des duels entre les nobles russes et français, mais plus à cause de l'orgueil des nobles que de l'animosité personnelle. Les officiers russes vont au théâtre et le même Katenin prend des cours de théâtre auprès d'artistes français.

Le 31 mars 1814, lorsque les préfets de Paris remettent à l'empereur russe Alexandre Ier les clés de la ville de Paris, les habitants sont attristés. La propagande de l'époque présente traditionnellement les Russes comme des monstres. Mais les Russes ont donné leur parole d'honneur de ne pas offenser les habitants et l'ont tenue, alors que deux ans à peine s'étaient écoulés depuis que les militaires français avaient tiré sur des personnes pacifiques à Moscou et brûlé la moitié de la ville. Dans de nombreuses villes, la population française a demandé à ses autorités de lui envoyer des Russes plutôt que des Prussiens ou des Autrichiens.
Les Cosaques, qui s'amusent à pêcher, attrapent toutes les carpes des étangs parisiens).
Le comte Mikhail Semyonovich Vorontsov, commandant du corps d'occupation à Paris, quittant la France, se renseigne sur les dettes impayées de ses subordonnés et découvre qu'elles s'élèvent à 1,5 million de roubles. Il vend l'une de ses propriétés et rembourse ses créanciers français.

C'est ainsi que cela s'est passé dans l'histoire ! La propagande occidentale ne change pas !