Je tiens à vous montrer le message que j'ai envoyé à l'"association PROMOUVOIR" les valeurs judéo chrétiennes (pierre lit la présentation du site de l'association sur la pornographie, cela va te faire sourire...attends je te le colle ici) qui depuis le film "Baise moi", attaque en justice systématiquement dès qu'un film grand public contient un passage pornographique...
"Bonjour
Je tiens à laisser un commentaire par rapport à votre action en justice contre le film Nymphomaniac. Votre obsession est la pornographie et le sexe dans vos actions en justice. D'autres films extrêmement violents, mais du point de vue de la violence physique et de l'atteinte à la dignité humaine, n'attirent pas votre attention. Je trouve la deux poids, deux mesures. Je préfère encore qu'un mineur voit une fellation (qui fait partie de la vie sexuelle) qu'un homme qui se fait asperger d'essence et brûler vif ou découper (film savages -12) ou tabasser à mort à coups de bates de baseball et enterrer vivant (film Casino - 12) cordialement"
Je te colle ici comment se présente l'association et son action...
" Un danger capital
La pornographie représente un danger capital pour la jeunesse. Elle déforme en effet de manière grossière et raccoleuse la réalité de l’union charnelle, en donne une image fausse, et peut aboutir au résultat exactement inverse de celui recherché par ceux qui s’y adonnent : l’impuissance amoureuse, avant que la recherche de la violence ne vienne « compenser » ce phénomène dévastateur. Le caractère artificiel des relations qui en découle décourage un nombre croissant de jeunes gens, avec un dégoût pour le sexe opposé qui conduit tout droit à l’homosexualité, masculine ou féminine, dont il est l’un des agents déclencheurs.
Or, non seulement cette pornographie n’est plus interdite, mais elle est au contraire omni présente, y compris à la télévision. Les pornocrates s’enrichissent de manière éhontée sur ce créneau, sans que quiconque ne s’en scandalise (qui médiatisera les profits de ce secteur ? On préfère parler de ceux de TOTAL), et ils disposent de larges soutiens, au moins implicites ou idéologiques, dans la presse, la justice, les institutions politiques.
L’un des axes majeurs d’action de ces pornocrates, ces dernières années, a consisté à effacer progressivement toute frontière entre « l’érotique » et le « pornographique », notamment dans les films grand public. Le moyen choisi : inclure des séquences pornographiques dans des films « d’auteur », et surfer sur le soutien complaisant de la presse, heureuse de trouver ce prétexte pour accentuer le mouvement.
Rappelons que ce mouvement, justement, a été amorcé notamment par « Romance » de Catherine Breillat, mais il a connu (temporairement) une brusque accélération avec « Baise-moi » de Virginie Despentes, et a trouvé ensuite une nouvelle illustration avec des films comme « Fantasmes » ou « Ken Park ». L’affaire est bien conçue : le film ne pourrait (pour ses producteurs) être considéré comme purement pornographique, dans la mesure où il « raconte » une histoire, et où les séquences de sexe qu’ils comporte n’en constituent pas l’objet essentiel (encore que la question puisse souvent se poser).
Mais le résultat est évident : on soumet par ce biais à des adolescents ou à des adultes qui n’auraient pas fait le pas vers le « X » des images qui ne devraient figurer que dans de tels films. Lors d’une projection de Ken Park, dans un cinéma de la banlieue parisienne, d’ailleurs, les ouvreuses prenaient soin de prévenir la clientèle que cette dernière allait voir un « film porno »… Ce témoignage a été recueilli par plusieurs personnes, ainsi que par les membres d’une association européenne de défense des familles, laquelle a d’ailleurs publié un communiqué particulièrement net à cet égard (« Union des familles en Europe », 8 octobre 2003, communiqué de presse à propos du film –
bureaux@uniondesfamilles.org).
Cette pratique cynique de certains producteurs, aidés en cela par un certain nombre de décideurs, permet de banaliser la pornographie, de la faire entrer dans les mœurs, en préparant l’accroissement de plus en plus important de sa place dans les productions cinématographiques, dans la publicité, ou dans la littérature… Procédé efficace de perversion des mœurs et de destruction des liens sociaux : comme le déclarait l’un des acteurs d’un autre film, intitulé « Le Pornographe » : « faire du porno, c’est un acte politique »… C’est dire la gravité de telles productions, l’autorité publique apparaissant désormais décidée, selon un processus que nous avons dénoncé dans un passé récent, à propos justement du film cité à l’instant, à admettre des séquences de plus en plus nombreuses de pornographie dans un même film, en arguant d’une prétendue ambivalence, jusqu’au moment où la ligne de séparation entre deux genres antinomiques aura purement et simplement disparu. L’objectif aura alors été atteint.
C’est contre cette démarche que s’est élevée PROMOUVOIR, avec succès, même si ce succès est fragile et incomplet. Nous avons en effet porté un véritable coup d’arrêt à cette dérive, en faisant annuler deux visas importants : « Baise-moi » et « Ken-Park », films conçus tous deux pour ouvrir béantes des brèches dans le dispositif de protection des mineurs."
Cela fait peur...