Seul le clitoris permet l'orgasme ?
Posted: Mon Feb 24, 2014 10:16 am
Extrait d'un article vu su le web :
Depuis quelque temps, il n’est bruit que d’un organe féminin supposé inconnu ou peu connu, y compris des femmes elles-mêmes : le clitoris appelé « landjet » en créole c’est-à-dire « petite langue ». On nous explique ainsi qu’il n’a été exploré que tout récemment grâce à « la résonance magnétique nucléaire ». Bigre !
On ajoute qu’il est pratiquement le seul vrai organe de plaisir féminin et que le vagin dans lequel tant d’hommes ont tellement hâte de pénétrer n’est qu’une sorte de trou vide, « une partie du corps féminin très peu innervée ». Donc les hommes qui ont tendance à s’énerver sur cette zone peu innervée ne sont que de vrais naïfs et d’authentiques couillons. Aller et venir dans un trou presque insensible ne rime strictement à rien ! En tout cas pour la femme…
Que l’homme soit doté d’un minuscule tirebouchon à l’asiatique ou d’un formidable mandrin à l’africaine ou d’un engin de taille moyenne à l’européenne revient exactement au même. Le vagin étant dépourvu de sensibilité, long, petit, moyen ou gros, la verge n’a aucun pouvoir de l’exciter ni de mener la femme au fameux orgasme.
Or, cette brillante découverte occidentale est connue depuis des siècles, sinon des millénaires, par bien des peuples considérés comme sauvages, non civilisés, voire inférieurs. Ainsi nos arrière-grands-parents créoles n’avaient pas besoin de la résonance magnétique nucléaire pour connaître la puissance de la « landjet ». C’est d’ailleurs pourquoi en créole, embrasser une femme se dit « landjé ». Ils savaient, ces ancêtres, que la langue est un outil permettant d’amener la femme à l’orgasme mille fois plus puissant que le ridicule pénis et ses deux « boul » qui servent juste à la procréation.
D’où l’expression, devenue énigmatique, de « koukoun sé mab » : littéralement « le vagin est du marbre ». Oui, froid comme le marbre, insensible et lisse à l’intérieur comme le marbre. Ce qui explique que longtemps, les hommes antillais faisaient l’amour durant peu, très peu, de temps. Ils savaient bien au fond que cet aller-venir frénétique dans un trou insensible ne servaient qu’à leur donner du plaisir à eux et pas à leur partenaire féminin. Alors, on les traitaient de « soubawou », de gwosomodo » ou de « neg lakanpay ». Certes, ils ne se préoccupaient pas de jouer avec le clitoris, en bons égoïstes masculins qu’ils étaient, mais au moins n’étaient-ils pas dupes comme les Occidentaux du pseudo-orgasme vaginal. Koukoun sé mab !
En fait, les sociétés non occidentales, païennes ou sauvages avaient une grande connaissance de l’anatomie féminine. Ce sont les religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam) qui dans leur rejet du corps, surtout féminin, ont éradiqué cette connaissance. La clitoridectomie ou excision (ou encore ablation du clitoris), pratique certes barbare, était pratiquée, par exemple, dans toute l’Afrique noire, des siècles avant l’arrivée de l’islam. Ceux qui la pratiquaient - et qui malheureusement continuent de le faire - savaient donc fort bien que ce minuscule organe était pratiquement le seul permettant à la femme d’atteindre le plaisir sexuel. Et si certains peuples cousaient aussi le vagin, ce n’était pas du tout pour empêcher un quelconque plaisir vaginal, mais pour conserver la virginité de la jeune fille ou femme jusqu’au mariage. D’ailleurs, un vagin cousu n’est pas irréversiblement abîmé comme l’est le clitoris lorsqu’il est excisé d’une part et d’autre part, des médecins se font des fortunes en rétablissant l’hymen des femmes supposées avoir été déflorées. Le trou vide est donc réparable alors que le clitoris est irréparable !
On parle ces temps-ci aussi beaucoup d’éducation sexuelle des garçons. En réalité, l’être masculin n’a besoin de savoir qu’une chose, une seule chose, à propos de l’anatomie féminine : le vagin est une zone non érogène. Point à la ligne. Une fois qu’il a intégré cela, tous les fantasmes de gros ou long pénis, tous les désirs de « défoncer » la femme, de la faire hurler de plaisir comme le montrent à satiété les films pornographiques, disparaîtraient d’un seul coup. Les désirs de viol aussi ! Et si le garçon ou l’homme émet des doutes à ce sujet, il suffit de lui prendre l’exemple de la prostitution : l’acte sexuel dans ce cas ne comporte aucun préliminaire et n’est qu’un simple aller-venir dans le vagin qui d’ailleurs dure peu de temps. Or, une prostituée n’a aucun orgasme. Si donc l’orgasme vaginal existait, elle monterait au septième ciel à chaque nouveau client ! Comme, en général, elles ont en moyenne une dizaine de clients par jour, sinon davantage, ça ferait beaucoup d’orgasmes pour une seule personne. Elle ne monterait pas au septième ciel, mais directement au paradis.
Il est certes un peu cruel pour nous autres hommes d’admettre que la femme n’a nul besoin de nous et de notre grotesque queue pour atteindre l’orgasme. Cela égratigne notre honneur ou plutôt la haute idée que nous avons de nous-mêmes, mais c’est la (triste) vérité.
Le vagin, oui, est une zone non érogène.
Depuis quelque temps, il n’est bruit que d’un organe féminin supposé inconnu ou peu connu, y compris des femmes elles-mêmes : le clitoris appelé « landjet » en créole c’est-à-dire « petite langue ». On nous explique ainsi qu’il n’a été exploré que tout récemment grâce à « la résonance magnétique nucléaire ». Bigre !
On ajoute qu’il est pratiquement le seul vrai organe de plaisir féminin et que le vagin dans lequel tant d’hommes ont tellement hâte de pénétrer n’est qu’une sorte de trou vide, « une partie du corps féminin très peu innervée ». Donc les hommes qui ont tendance à s’énerver sur cette zone peu innervée ne sont que de vrais naïfs et d’authentiques couillons. Aller et venir dans un trou presque insensible ne rime strictement à rien ! En tout cas pour la femme…
Que l’homme soit doté d’un minuscule tirebouchon à l’asiatique ou d’un formidable mandrin à l’africaine ou d’un engin de taille moyenne à l’européenne revient exactement au même. Le vagin étant dépourvu de sensibilité, long, petit, moyen ou gros, la verge n’a aucun pouvoir de l’exciter ni de mener la femme au fameux orgasme.
Or, cette brillante découverte occidentale est connue depuis des siècles, sinon des millénaires, par bien des peuples considérés comme sauvages, non civilisés, voire inférieurs. Ainsi nos arrière-grands-parents créoles n’avaient pas besoin de la résonance magnétique nucléaire pour connaître la puissance de la « landjet ». C’est d’ailleurs pourquoi en créole, embrasser une femme se dit « landjé ». Ils savaient, ces ancêtres, que la langue est un outil permettant d’amener la femme à l’orgasme mille fois plus puissant que le ridicule pénis et ses deux « boul » qui servent juste à la procréation.
D’où l’expression, devenue énigmatique, de « koukoun sé mab » : littéralement « le vagin est du marbre ». Oui, froid comme le marbre, insensible et lisse à l’intérieur comme le marbre. Ce qui explique que longtemps, les hommes antillais faisaient l’amour durant peu, très peu, de temps. Ils savaient bien au fond que cet aller-venir frénétique dans un trou insensible ne servaient qu’à leur donner du plaisir à eux et pas à leur partenaire féminin. Alors, on les traitaient de « soubawou », de gwosomodo » ou de « neg lakanpay ». Certes, ils ne se préoccupaient pas de jouer avec le clitoris, en bons égoïstes masculins qu’ils étaient, mais au moins n’étaient-ils pas dupes comme les Occidentaux du pseudo-orgasme vaginal. Koukoun sé mab !
En fait, les sociétés non occidentales, païennes ou sauvages avaient une grande connaissance de l’anatomie féminine. Ce sont les religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam) qui dans leur rejet du corps, surtout féminin, ont éradiqué cette connaissance. La clitoridectomie ou excision (ou encore ablation du clitoris), pratique certes barbare, était pratiquée, par exemple, dans toute l’Afrique noire, des siècles avant l’arrivée de l’islam. Ceux qui la pratiquaient - et qui malheureusement continuent de le faire - savaient donc fort bien que ce minuscule organe était pratiquement le seul permettant à la femme d’atteindre le plaisir sexuel. Et si certains peuples cousaient aussi le vagin, ce n’était pas du tout pour empêcher un quelconque plaisir vaginal, mais pour conserver la virginité de la jeune fille ou femme jusqu’au mariage. D’ailleurs, un vagin cousu n’est pas irréversiblement abîmé comme l’est le clitoris lorsqu’il est excisé d’une part et d’autre part, des médecins se font des fortunes en rétablissant l’hymen des femmes supposées avoir été déflorées. Le trou vide est donc réparable alors que le clitoris est irréparable !
On parle ces temps-ci aussi beaucoup d’éducation sexuelle des garçons. En réalité, l’être masculin n’a besoin de savoir qu’une chose, une seule chose, à propos de l’anatomie féminine : le vagin est une zone non érogène. Point à la ligne. Une fois qu’il a intégré cela, tous les fantasmes de gros ou long pénis, tous les désirs de « défoncer » la femme, de la faire hurler de plaisir comme le montrent à satiété les films pornographiques, disparaîtraient d’un seul coup. Les désirs de viol aussi ! Et si le garçon ou l’homme émet des doutes à ce sujet, il suffit de lui prendre l’exemple de la prostitution : l’acte sexuel dans ce cas ne comporte aucun préliminaire et n’est qu’un simple aller-venir dans le vagin qui d’ailleurs dure peu de temps. Or, une prostituée n’a aucun orgasme. Si donc l’orgasme vaginal existait, elle monterait au septième ciel à chaque nouveau client ! Comme, en général, elles ont en moyenne une dizaine de clients par jour, sinon davantage, ça ferait beaucoup d’orgasmes pour une seule personne. Elle ne monterait pas au septième ciel, mais directement au paradis.
Il est certes un peu cruel pour nous autres hommes d’admettre que la femme n’a nul besoin de nous et de notre grotesque queue pour atteindre l’orgasme. Cela égratigne notre honneur ou plutôt la haute idée que nous avons de nous-mêmes, mais c’est la (triste) vérité.
Le vagin, oui, est une zone non érogène.